2012-2013
UN SUJET DE SOCIETE ….
Une guerre , une guerre de purification ethnique.
Dans cette guerre, une femme, Orimita, personnage emblématique de la souffrance des populations civiles et de la torture des femmes, plus particulièrement .
Le scénario suit Orimita dans son destin tragique .
Depuis le camp où elle est prisonnière ( Ière partie), puis dans l'errance où elle est confrontée au chaos des foules déplacées, à l'hypocrisie des forces internationales, à l'intolérance des combattants de quelque bord qu'ils soient (IIème partie), jusqu'au meurtre final (IIIème partie) nous verrons cette femme pétrie de culture et d'humanité, progressivement se dédoubler et se regarder agir comme les monstres froids qui l'ont rendues ainsi .
Orimita met en scène un personnage principal , une femme , dédoublée en une comédienne récitante et une chanteuse (mezzo-soprano ) ainsi qu’un joueur de lyra crétoise, une violiste, une bande enregistrée et un dispositif de diffusion visuel et sonore interactif.
Dans cette guerre, une femme, Orimita, personnage emblématique de la souffrance des populations civiles et de la torture des femmes, plus particulièrement .
Le scénario suit Orimita dans son destin tragique .
Depuis le camp où elle est prisonnière ( Ière partie), puis dans l'errance où elle est confrontée au chaos des foules déplacées, à l'hypocrisie des forces internationales, à l'intolérance des combattants de quelque bord qu'ils soient (IIème partie), jusqu'au meurtre final (IIIème partie) nous verrons cette femme pétrie de culture et d'humanité, progressivement se dédoubler et se regarder agir comme les monstres froids qui l'ont rendues ainsi .
Orimita met en scène un personnage principal , une femme , dédoublée en une comédienne récitante et une chanteuse (mezzo-soprano ) ainsi qu’un joueur de lyra crétoise, une violiste, une bande enregistrée et un dispositif de diffusion visuel et sonore interactif.
… SOUS UNE FORME LYRIQUE CONTEMPORAINE
Librement adapté par Janine MATILLON elle-même, de son roman Les deux fins d'Orimita Karabegovi , il s’agit d’une œuvre lyrique multimedia utilisant des outils numériques au service du propos énoncé : confronter la réalité de la souffrance du corps à l’univers médiatique omniprésent, questionner le rapport entre la culture et la barbarie.
Grâce à ces outils et au système de diffusion, le public est mis dans une situation d’écoute particulière. Il suit le parcours d’Orimita en passant d’une situation de très grande proximité - une intimité presque charnelle - , à une immersion sonore et visuelle dans un vaste espace où les repères se diluent .
La forme musicale fait corps avec le propos énoncé. Par la mise en regard de sonorités et de pratiques inhabituelles, liées à l’utilisation et au mélange d’instruments de traditions musicales ethniques, classiques et électroniques, elle joue sur l’instabilité des timbres, leur mixité inattendue et le rôle de la mémoire. A cela s’ajoute par moments, l’intrusion inattendue et brève du réel sonore capté sur les ondes .
La mise en scène propose une situation d’écoute destinée à plonger le public dans des sensations contrastées, visuelles et sonores . Le rôle des images virtuelles et du dispositif interactif sont structurants pour la mise en scène, non comme un gadget mais comme une nécessité liée au propos, au(x) lieu(x) de l’action, au rapport entre les protagonistes et le public, à la position du spectateur dans l’espace . Par ailleurs, aucune image réaliste n'est montrée, seule la force du texte et de la musique feront part de la violence de la situation à laquelle est confrontée l’héroïne.
Grâce à ces outils et au système de diffusion, le public est mis dans une situation d’écoute particulière. Il suit le parcours d’Orimita en passant d’une situation de très grande proximité - une intimité presque charnelle - , à une immersion sonore et visuelle dans un vaste espace où les repères se diluent .
La forme musicale fait corps avec le propos énoncé. Par la mise en regard de sonorités et de pratiques inhabituelles, liées à l’utilisation et au mélange d’instruments de traditions musicales ethniques, classiques et électroniques, elle joue sur l’instabilité des timbres, leur mixité inattendue et le rôle de la mémoire. A cela s’ajoute par moments, l’intrusion inattendue et brève du réel sonore capté sur les ondes .
La mise en scène propose une situation d’écoute destinée à plonger le public dans des sensations contrastées, visuelles et sonores . Le rôle des images virtuelles et du dispositif interactif sont structurants pour la mise en scène, non comme un gadget mais comme une nécessité liée au propos, au(x) lieu(x) de l’action, au rapport entre les protagonistes et le public, à la position du spectateur dans l’espace . Par ailleurs, aucune image réaliste n'est montrée, seule la force du texte et de la musique feront part de la violence de la situation à laquelle est confrontée l’héroïne.
DISTRIBUTION
>Claire RENARD, composition musicale et direction artistique, Janine MATILLON, texte, Gustavo FRIGERIO, mise en scène et scénographie, Emilie AUSSEL, vidéo, avec Marie-George MONET, mezzo-soprano, Delphine RUDASIGWA comédienne, Emmanuelle GUIGUES, viole de gambe, Stelios PETRAKIS, lyra, et bande de sons fixés enregistrés avec Isabel SOCCOJA, mezzo-soprano, Osama KHOURY, qanun, Arayik BAKHTIKYAN, duduk.
CO-PRODUCTION
Compagnie PIMC, Opéra de Reims et Césaré - CNCM /Reims, Cité-Cultures/TCIUP, Théâtre du Crochetan / Ville de Monthey / Suisse, avec l’aide à la production et à la diffusion de Arcadi, l’aide au projet de la Drac/ Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication, l’aide du Fonds de Création Lyrique et de la Fondation Beaumarchais et le soutien de La Muse en circuit - CNCM / Paris, du GRM / INA / Paris, et du mécénat de Horizon Bleu, Servyr et KPMG
CREATION
Saison 2012/2013 Opéra de Reims en collaboration avec Césaré - Centre National de Création Musicale.